Céphalée de tension chronique : tout savoir pour la traiter
La céphalée de tension chronique fait partie de la catégorie des maux de tête. Il s’agit d’une affection du système nerveux la plus courante, qui se manifeste le plus souvent par une douleur locale d’intensité légère à modérée, sur le côté de la tête ou du cou. Les personnes atteintes de la maladie peuvent sentir une pression douloureuse au niveau de la boîte crânienne (douleur en étau des deux côtés de la tête ou diffuse).
Nombreuses sont les origines de cette variété de mal de crâne comme les douleurs à la mâchoire ou la raideur de la nuque. Toutefois, l’hypothèse psychosomatique est de plus en plus considérée. Sa fréquence varie d’un sujet à un autre, mais elle risque de s’avérer handicapante lorsqu’elle devient chronique. Pour en comprendre davantage, découvrez dans cet article le fondement du problème et comment soigner une céphalée de tension chronique.
Qu’est-ce qu’une céphalée de tension chronique ?
Les céphalées primitives sont des maux de tête récurrents les plus répandus, qui affectent le système nerveux. On distingue la migraine, les algies vasculaires de la face et les céphalées de tension. Ces dernières sont les plus fréquentes et risquent d’engendrer d’autres états pathologiques.
Appelées parfois céphalées psychogènes, les céphalées de tension peuvent être :
- Épisodiques, quand elles surviennent de façon ponctuelle (moins de 15 jours par mois) et peuvent durer plusieurs jours ;
- Chroniques, quand elles se manifestent de façon très fréquente ou persistante. Les crises peuvent durer plus de 15 jours par mois. Le gravité est très variable, de légère à sévère, en fonction de la survenue de l’affection.
Pour faire la différence avec les patients souffrant de migraine, la céphalée psychogène entraîne une douleur diffuse et modérée, et il y a peu ou pas d’intolérance aux médicaments. La crise de migraine peut engendrer une douleur pulsatile sur un seul côté du crâne.
Les symptômes des céphalées de tension chronique
Les céphalées chroniques présentent généralement une sensation de douleur bilatérale, comme si le crâne était pris dans un étau, ou de tête lourde. Parfois, la souffrance part de la nuque ou du front et atteint les deux côtés de la tête. Les muscles des patients sont plus tendus.
Les patients atteints d’une céphalée de tension chronique peuvent devenir hypersensibles à la stimulation de l’environnement, qui génère de forts ressentis intérieurs. Cela n’empêche pas toutefois de continuer les activités au quotidien même si c’est difficile à supporter.
Par contre, la forme chronique ne donne ni de nausées, ni de vomissements, ni de vertiges. Malgré les sensations douloureuses, elles sont rarement sévères comme les fortes migraines et ne risquent pas de s’aggraver par l’activité physique ou les odeurs.
Quelles sont les causes de cette pathologie ?
Nombreux sont les déclencheurs potentiels d’une céphalée de tension chronique, mais sa cause majeure n’est pas encore précise. Parmi certains facteurs aggravants des crises, il y a :
- Le stress, l’anxiété, la peur et autres émotions négatives (par somatisation).
- Surmenage, perfectionnisme.
- Les troubles du sommeil,
- Les variations hormonales
- La ménopause chez la femme
- Les problèmes articulaires ou musculaires, comme le trouble de l’articulation de la mâchoire ou des muscles du cou (une radio est souvent suggéré pour les détecter).
- La douleur cervicale ou encore mandibulaire (plus rare)
La crise peut survenir quelques jours chaque mois même si elle devient quasiment omniprésente voire quotidienne au bout d’un certain temps. La fréquence est différente d’un sujet à un autre.
Souvent, cette pathologie est aggravée par la surconsommation de médicaments contre la douleur, à savoir le paracétamol, l’ibuprofène et autres antidouleur, antidépresseur ou anti-inflammatoire, etc. Elle revient une fois que l’effet de ces soins s’estompe. Les céphalées chroniques peuvent également être générées par un surmenage.
Quand s’inquiéter des céphalées ?
Si les céphalées tensionnelles chroniques ne disparaissent pas avec le traitement médicamenteux habituel ou si elles se répètent régulièrement, vous devez immédiatement consulter un médecin généraliste voire un neurologue spécialisé. La maladie a besoin d’une prise en charge médicale.
Dans ces situations, il est plus judicieux de se rendre auprès de votre médecin traitant, qui pourra préconiser différents examens afin de connaître le fond du problème.
L’imagerie cérébrale ou la neuro-imagerie telle qu’une TDM (tomodensitométrie) ou une IRM (imagerie par résonance magnétique) permet d’observer le cerveau afin de détecter entre autres une sinusite, une méningite, une tumeur ou une maladie de Horton. Cela aide en plus à éloigner d’autres causes possibles.
Attention toutefois, si vous ne constatez pas d’amélioration par la prise de traitement médicamenteux et qu’aucun médecin ou examen médicaux ne trouve la cause de votre douleur, la piste psychogène/psychosomatique/neuropathique doit être envisagé pour espérer guérir. C’est là que le site santeinfini.fr prend tout son sens pour vous y aider.
Comment se débarrasser des céphalées ?
Les céphalées chroniques peuvent entraîner chez les personnes atteintes des souffrances importantes, qui risquent parfois d’altérer leur qualité de vie.
Devoir supporter la fréquence des crises expose en plus l’individu à d’autres maladies, comme la dépression et le trouble d’anxiété. Pourtant, quelques personnes affectées seulement pourront bénéficier d’un diagnostic exact auprès d’un professionnel de santé. L’ampleur de la maladie est souvent négligée et sous-estimée.
Le traitement médicamenteux
Les céphalées tensorielles non chronique d’intensité légère peuvent être soulagées avec des antidouleurs et anti-inflammatoires en vente libre tels que l’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène (sauf contre-indication).
Mais le traitement de la céphalée de tension chronique doit d’abord être effectué par un professionnel de santé diplômé. Ce dernier effectue un diagnostic approprié pour reconnaître la source de l’affection et les soins thérapeutiques qui y correspondent. Si ceux-ci s’avèrent inefficaces ou insuffisants, d’autres pistes doivent être envisagé comme une thérapie de retraitement de la douleur proposé par le site santeinfini.fr
Il existe par ailleurs des obstacles cliniques à l’efficacité des soins, notamment le manque de notions chez les professionnels de santé. Les problèmes découlent même de l’insuffisance des formations à l’école de médecine. Ceci étant, plusieurs personnes souffrant de céphalées chroniques quotidiennes ne sont même pas diagnostiquées et ne reçoivent aucun traitement.
Attention aussi tout de même à l’abus médicamenteux qui peut s’avérer contreproductif. De plus, les médicaments sont souvent la cause d’effets secondaires importants qui nuisent à la santé à moyen-long terme. Le soulagement procuré n’en vaut pas toujours le coup puisque c’est une fuite en avant sans guérison possible.
Des thérapies comportementales et psychologiques
Au cas où les antalgiques classiques se révèlent inefficaces, il est vrai que le sujet souffre de maux de tête sévères.
Dans ce cas, n’hésitez pas à opter pour une intervention psychologique et comportementale. L’idée consiste à réaliser un processus de développement personnel et spirituel pour mieux comprendre la douleur. Ainsi, on parvient à alléger petit à petit son intensité par une changement de perception sur la douleur avec un meilleur rapport à soi et au monde extérieur.
Les thérapies comportementales et cognitives permettent de prendre un recul sur votre intériorité afin de ressentir une véritable paix intérieure. Elles font office de suivi psychologique pour avoir le contrôle sur le corps et entrer dans un profond lâcher prise. C’est une nouvelle approche scientifique de la souffrance.
Des méthodes naturelles pour soulager la maladie
Certes, il y a des remèdes simples pour calmer les symptômes de cette maladie. Parfois, cette méthode suffit pour la guérir définitivement. Toutefois, si les maux de crâne reviennent régulièrement, un traitement de fond s’impose.
La sophrologie et la méditation font partie des techniques de relaxation et de gestion du stress, un remède utile pour alléger les céphalées tensorielles. Autrement, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) reconnaît la grande camomille pour traiter les céphalées de tension chroniques avec des plantes. Elle peut être consommée en comprimés ou en tisane.
Riche en menthol, l’huile essentielle de menthe poivrée est un allié de taille pour porter secours. Elle leur apporte de nombreuses vertus antalgiques et rafraîchissantes.
Adopter une meilleure hygiène de vie
Le remède le plus efficace pour combattre la céphalée de tension chronique est d’adopter une meilleure hygiène de vie, à commencer par adopter une alimentation équilibrée, pratiquer des activités sportives et se reposer suffisamment. Buvez au moins 1,5 L d’eau par jour pour vous hydrater correctement.
En plus de ces bases, il convient d’analyser sa vie pour repérer ce qui pourrait déclencher ou amplifier la survenue des céphalées de tensions. Bien souvent, nos habitudes quotidiennes sont source de tension et pression excessive vis-à-vis de nous-mêmes ou du monde extérieur. Elles peuvent aussi générer des situations anxiogènes voir de la peur qui non gérée peuvent se somatiser sur la forme de douleur.
Si vous souhaitez vous débarrasser naturellement des douleurs sans passer par des soins médicamenteux, vous pourrez vous isoler dans un endroit plus calme, loin des nuisances visuelles et sonores. Bannissez autant que possible la consommation des excitants tels que le café et l’alcool. Prendre un bon bain chaud ou appliquer une compresse froide est très pratique pour vous détendre. Ces méthodes simples peuvent permettre d’apaiser les douleurs à court terme. L’objectif est de pouvoir entamer un travail plus en profondeur de développement personnel et spirituel dans le cadre d’une thérapie de retraitement de la douleur notamment par la suite.
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