Si vous souffrez de céphalées de tension chronique, sachez qu’il existe de nombreuses techniques naturelles qui permettent d’apaiser l’intensité de votre douleur.

En effet, c’est uniquement dans un état d’apaisement avec une intensité de douleur très modérée voire faible que vous pourrez entreprendre un travail plus en profondeur pour guérir.

L’objectif de cet article va être de vous aider à vous recentrer pour reprendre une démarche plus active et saine de votre rétablissement.

Une bonne méthodologie pour avancer vers votre rétablissement et ce qu’il faut éviter

Même si vous souhaitez absolument faire passer cette douleur le plus vite possible, que cela soit avec un médicament, de l’alcool ou d’autres substances, sachez que cela doit être exceptionnelle.

La seule stratégie viable est d’avoir votre boîte à outils personnelles qui doit vous permettre d’agir en cas de crise et en toute circonstance. Plus vous utiliserez des moyens naturels pour apaiser votre douleur, plus vous maintiendrez un vrai contact permanent avec votre corps et ses ressentis sans subterfuge extérieur. Là est la clé d’une guérison plus rapide et efficace.

Par définition, une céphalée de tension a, la plupart du temps, une intensité modérée. C’est ce qui rend possible le travail sur soi afin de parvenir à la guérison. Si l’intensité douloureuse était similaire à la migraine, rien ne pourrait être fait malheureusement. Vous savez qu’il est bien difficile voire impossible de se concentrer, de mémoriser et de réfléchir correctement à mesure que l’intensité de la douleur s’accroît.

En ce sens, cela m’incite à penser que la céphalée de tension a véritablement vocation à nous permettre d’entreprendre une démarche d’introspection et de développement personnel. Très peu voire aucun traitement ne fonctionne car le problème vient principalement de nous (trouble psychosomatique) et non d’une maladie migraineuse qui nécessite un traitement médicamenteux. J’admets toutefois ma méconnaissance de la migraine. Mon site, santeinfini.fr, a uniquement vocation à aider les personnes souffrantes de céphalées de tension chroniques (et peut-être plus tard de davantage de douleurs chroniques comme celles au dos par exemple).

Pourquoi éviter des solutions à court terme néfaste ?

Vous courez le risque d’être dépendant et de plus pouvoir vous en sortir. Il faut avoir le courage de vivre la douleur et de la gérer sans la fuir. L’apaisement est possible mais il doit absolument être naturel, même si moins efficace et plus long.

Une chose est sûre, plus vous résisterez par rapport à la douleur et ne l’écouterez pas, plus elle s’intensifiera. Fondamentalement, la peur de ces céphalées et l’énervement lié à l’absence de contrôle engendre un cercle vicieux qui intensifie le ressenti de la douleur (peur, frustration, stress, énervement). Là est le paradoxe avec lequel il faut parvenir à jongler, faire un travail sur soi pour ne plus avoir de douleurs sans en faire une priorité jusqu’à se mettre la pression et à se focaliser en permanence sur la douleur. La démarche doit être équilibrée et saine. La clé est de toujours viser le bien-être et le positif dans votre vie. Avec le bon état d’esprit, vous envisagerez la douleur plus positivement ce qui favorisera l’apaisement et la guérison au fil du temps.

Pourquoi est-ce que vous avez toujours des céphalées de tension chroniques ?

Préférez-vous, par exemple, une vie dans l’intensité et la pression (mieux vu par la société) ou préférez-vous une vie sans douleurs et dans le bien-être (qui pourra servir de base à la redéfinition et à la reconstruction d’une vie harmonieuse et plus aligné potentiellement) ?

Quel est votre rapport à vous-même et à votre corps ?

Les personnes avec lesquelles j’ai pu échanger m’avoue être dans une situation de lutte et de combat permanent par rapport à leur douleur. Cela semble tout à fait normal car on veut s’en débarrasser et on n’a pas le contrôle de la situation.

Néanmoins, je vous assure que le ressenti de la douleur est proportionnel à votre degré de résistance. Plus vous luttez, plus vous aurez mal. Le lâcher prise complet et intégral et la connexion à votre intériorité, vos ressentis, aux messages que vous envoie votre corps est une voie de libération progressive par rapport à ces douleurs qui vous assaillent au quotidien. Plus vous comprendrez le mécanisme de la douleur à un niveau instinctif, presque inconscient, plus vous serez maître de vous-même et de cette douleur.

Encore une fois, et je ne répèterai jamais assez, la douleur psychosomatique est une invitation à l’introspection, à la reconnexion bienveillante avec soi-même (corps et cerveau).

Toutefois, laissons de côté ces considérations de rétablissement à moyen-long terme, et focalisons-nous désormais sur ce que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui pour apaiser vos douleurs.

Techniques d’urgence à court terme pour apaiser la douleur

Je vous conseille de les tester toutes jusqu’à trouver celles qui fonctionnent le mieux pour vous. Elles seront évidemment moins efficaces que celles précités mais il faut toujours garder en tête l’objectif que nous avons : apaiser la douleur le plus naturellement possible pour mieux avancer.

Faites-moi confiance sur ce point, c’est une des raisons, un des piliers qui explique le fait que je sois définitivement sorti de cette douleur.

Encore une fois, la douleur est sans danger et les médicaments ne sont pas indispensables contrairement à d’autres pathologies. Néanmoins, la diminution et l’arrêt de votre traitement médicamenteux (souvent antidépresseur et anti-douleur) doit se faire sous la supervision de votre médecin traitant (neurologue la plupart du temps).

En ce qui concerne les méthodes naturelles, n’hésitez pas à en utiliser un maximum jusqu’à drastiquement diminuer le ressenti de votre douleur. Soyez à l’écoute de votre corps pendant tout le processus, il sait ce qui est bon pour lui et ce qui lui fait du bien. Collaborer en harmonie avec lui autant que faire se peut. Évitez d’avoir un état d’esprit trop exigeant et dur envers vous-même, cela ne fera qu’accroître les tensions et la somatisation négative. Et puis, si la douleur est encore présente à niveau significatif et encore trop inconfortable, ne paniquez pas pour autant, restez maître de votre intériorité et en paix avec votre corps et votre cerveau car vous savez que vous êtes au contrôle à partir de votre conscience intérieur. Tôt ou tard, vous parviendrez à être au commande de votre douleur sans lutter, dans le lâcher prise et la paix intérieure totale, je vous en fais la promesse.

Voici une liste d’action à entreprendre :

Avant toute chose, soyez encore une fois à l’écoute de vous-même et de votre intuition et posez-vous les questions suivantes :

Qu’est-ce qui me ferait du bien maintenant pour aller mieux et apaiser ma douleur ?

Quelle est la meilleure chose que je puisse maintenant pour améliorer mon bien-être ?

De quoi mon corps et mon esprit ont besoin ?

Si je ne pouvais faire qu’une seule chose pour aller mieux, qu’est-ce que je ferai ?

Connectez-vous à votre intuition, à vos ressentis.

Voici quelques exemples souvent recommandé par la plupart des personnes en tant que méthodes traditionnellement reconnu d’apaisement (et non de guérison j’insiste sur ce point).

–Séance de sophrologie, de relaxation avec un thérapeute en présentiel ou en ligne. Je vous recommande d’aller voir un sophrologue et d’enregistrer la séance au format audio. Au début de mes céphalées de tension chronique, j’utilisais beaucoup cette technique pour calmer une crise de douleur. C’est une des premières techniques que j’ai utilisé au début de mon parcours et qui m’a permis de passer certains examens avec succès.

–Séance de respiration profonde et abdominale, cohérence cardiaque. Vous pouvez utiliser l’application Petit Bambou (gratuite).

–Séance de méditation, non guidée de préférence au bout d’un certain temps (position d’observateur dans le lâcher prise et sans jugement par prise en considération de la douleur). L’objectif est de limiter les stimulations (et donc la somatisation). Apaiser le mental et le tourbillon émotionnelle intérieur. Vous pouvez utiliser l’application Petit Bambou également. J’ai pratiqué plus d’1 an de méditation guidée de manière assidu pendant le processus de guérison. Ensuite, je vous recommande de passer à des formes non guidées qui sont préférable pour développer son indépendance et son ancrage dans le moment présent.

–Douche/Bain (vous pouvez expérimenter l’exposition progressive au froid).

–Balade dans la nature (en indépendance) sans aucune stimulation (montagne, campagne). N’hésitez pas à avoir quand même de quoi noter les idées et hypothèses de votre esprit.

–Consommation d’eau en abondance (une déshydrations même modérée peut amplifier la céphalée).

–Une séance de sport intensive jusqu’à l’épuisement (diminution drastique du réservoir émotionnel négatif qui engendre souvent la somatisation).

–Faire une longue nage dans la mer

-Jouer d’un instrument de musique, écouter de la musique apaisante

-Regarde un film/série

Autres méthodes que je n’avais pas expérimentées :

-Menthe poivrée

-Grande camomille

Mon approche contrairement aux méthodes précitées s’appuie davantage sur un travail de fond qui n’apporte pas forcément de résultats à court terme sur la diminution de l’intensité de la douleur.

Cela dit, elle peut vous apporter une guérison, un soulagement durable avec un vrai engagement de votre part.

Il faut tout de même garder à l’esprit qu’on ne guérit jamais à 100% des céphalées de tension chroniques mais plutôt entre 95%-99%. En effet, notre corps et système nerveux sera toujours habitué à suivre certains chemins neuronaux et aura toujours cette tendance à la somatisation. À la différence d’avant, vous comprendrez les mécanismes, en pleine conscience et vous serez donc davantage devenu maître de vous-même.

Pour réserver un appel avec moi en 1-1, voici le lien :

Infiniment,