Pourquoi souffre t-on de céphalées de tension chroniques ?

par | Juil 24, 2023 | Santeinfini | 0 commentaires

À l’origine, toutes les personnes qui vivent avec des céphalées de tension chronique avaient une forme plutôt bénigne et ponctuel de mal de tête. C’est avec le temps que la douleur s’est ancrée jusqu’à devenir chronique.

De ce fait, si vous souffrez de ce problème de santé, il y a des chances que vous ayez poussé votre corps dans ses retranchements par sur sollicitation sans vous écouter. Ainsi, il essaye de vous faire comprendre par cette douleur que cette situation n’est pas acceptable pour lui. Ensuite, un mécanisme d’auto-entretient notamment par le cycle peur-douleur maintient la douleur dans votre vie en parallèle de la propension de votre corps à somatiser.

Bien souvent, une des causes de cette douleur se trouve dans l’attitude que nous avons envers nous-même empreinte d’exigence, de perfectionnisme, d’autocritique et d’anxiété/stress. Toute les personnes qui souffrent de douleur chronique ont un point commun : elles ont rarement un rapport à eux-mêmes favorable à leur bien-être. Au fil du temps, celui-ci n’est plus devenu leur priorité par rapport à d’autres exigences ou priorités plus importantes. Cette situation génère alors des émotions négatives qui vont alimenter la douleur, comme du bois dans le feu d’une cheminée.

Au lieu de lutter contre cette douleur comme si c’était votre ennemie, il convient de la considérer sous un œil nouveau. Quels messages pouvez-vous en retirer ? Comment vous pouvez la voir comme une énigme à comprendre qui peut vous aider dans votre développement personnel ?

Attention toutefois, l’attitude et l’état d’esprit derrière la démarche est tout aussi important que l’initiative en elle-même. Il est nécessaire d’éviter de se mettre la pression, de faire énormément d’exercices et autres pour espérer ne plus avoir mal, ce serait contre-productif. Au contraire, il convient d’avancer dans la paix et la sérénité, avec le plus de recul et de lâcher prise possible avec un fond d’acceptation de la douleur sous-jacente tout en avançant dans vos recherches et vos objectifs quotidiens. Ce rapport à la douleur, dans une forme d’harmonie est essentiel. Il est à la base d’une relation saine, éclairée et en conscience avec notre propre corps.

 

Comment est-ce que la douleur devient chronique ?

 

Ce que la médecine commence à théoriser est que la douleur chronique peut survenir lorsque le système nerveux a mémorisé certains chemins neuronaux. La douleur chronique devient une forme conditionnement et apparaît presque en permanence sans que nous ayons le choix.

Ainsi, cela génère un état d’appréhension et de peur lié à notre perte de contrôle par rapport à cette douleur devenu chronique. Cet état d’instabilité n’est pas favorable à l’apaisement du cerveau et du système nerveux et donc de la douleur. À l’inverse, plus on parvient à vivre et ancrer un lâcher prise et un état d’esprit positif par rapport à nos ressentis et à la douleur, plus elle s’apaise comme par magie. En réalité, nous n’avons rien « fait » à proprement dit, mais nous envoyons indirectement à notre le cerveau que tout va bien et qu’il n’y a pas de danger, donc pas de besoin de générer de la douleur pour nous protéger. Il s’autorégule et retrouve son équilibre jusqu’à sécréter des molécules anti-douleur par lui-même pour retrouver une situation homéostatique.

En effet, l’intérêt même de la douleur est de protéger face à une situation pour éviter que la situation n’empire. Or, dans le cadre de la douleur chronique, cette douleur est surprotectrice et superflu. Cependant, si on ne parvient pas à contrôler notre cerveau pour qu’il l’intègre le message que tout va bien à un niveau conscient et inconscient, nous sommes condamnés à continuer à souffrir au quotidien.

Pour parvenir à faire le chemin inverse, il va falloir réapprendre à votre cerveau et à votre corps de ne plus générer cette douleur. Pour ce faire, il sera nécessaire d’être dans une meilleure compréhension de soi, de votre intériorité et dans un profond lâcher prise par rapport à certaines attitudes que vous avez au quotidien. Seul le chemin inverse, en conscience permettra de créer de nouveaux chemins neuronaux et de supprimer les anciens qui vous desservent au quotidien. Par cette acceptation profonde de vos limites, vous pourrez avancer dans la vie différemment, peut-être avec moins de performance ou de réussite dans un premier temps mais avec beaucoup plus de bien-être et de paix intérieur (ce fût mon cas en tout cas). Néanmoins, vous pourrez bien sûr ressentir d’autres bienfaits en fonction de votre situation spécifique.

En tout cas, ce sont nos attitudes et notre rapport à la douleur qui impliquent des tensions importantes jusqu’à générer des émotions intérieures négatives (anxiété, stress, peur) qui par somatisation vont alors se métamorphoser en douleurs. Un bon indicateur que c’est bien ce phénomène qui a eu lieu est la modulation de l’intensité de la douleur en fonction des expériences de vie et parfois même son changement de localisation. Cette inconsistance de la douleur est vraiment un indicateur clé qu’il ne s’agit pas d’une douleur physique. En effet, si cette douleur était purement physique/structurelle, elle serait de même intensité et localisé au même endroit en permanence jusqu’à sa guérison complète (et elle serait identifiable avec les examens médicaux).

 

Quels sont les exercices à faire pour commencer à guérir des céphalées de tension chroniques ?

 

Ainsi, dans cette situation la réalisation d’exercices spirituelles (ex : méditation de pleine conscience non guidée) ou de sophrologie peuvent avoir un intérêt pour commencer à envisager la douleur sous un nouveau jour. Ils permettront de prendre plus de recul au fil du temps. Au départ, ils pourront sembler contre-productifs puisque vous serez concentré sur la douleur ce qui peut avoir pour effet de l’amplifier. Cela dit, au bout d’un moment, vous parviendrez à vous en distancier, en observateur bienveillant et curieux comme si elle ne vous appartenait pas et ne faisait pas vraiment parti de votre corps. L’objectif est de vraiment adopter une approche apaisé et intégré un sentiment de sécurité au niveau que la douleur est sans danger et que l’on considère ce signal du cerveau tout en lui faisant que tout va bien. Si vous parvenez progressivement à créer une forme de séparation entre vous et la douleur, une dichotomie, plus vous aurez du contrôle sur l’intensité de la douleur psychosomatique que vous souhaitez accepter. Si celle-ci devient trop important, vous aurez les clés pour prendre les mesures nécessaires à votre apaisement et à la diminution de la douleur.

Néanmoins, ces exercices peuvent être insuffisants puisque vous aurez sûrement besoin de mettre en place des changements profonds dans votre vie (habitudes personnelles, environnement) en parallèle. Un des éléments les plus importants restent toutefois l’acceptation totale qu’il n’y a pas de cause physique et que votre douleur est psychosomatique. Une fois cette réalisation et croyance intégré à 100%, vous aurez fait une grande partie du chemin vers la guérison.

Par l’approfondissement de votre attention et conscience de vous-même, vous arriverez à opérer cette distanciation et qui sera très bénéfique sur votre ressenti de la douleur. Par conséquent, mais si vous ressentez la douleur monter, vous devenez un témoin et observer le phénomène avec calme et maîtrise. C’est comme si vous étiez parvenu à la transcender, à adopter une position de hauteur sur elle. Par cette réalisation, vous prenez le contrôle et vous ne le subissez plus. Indirectement, vous êtes donc capable d’envoyer à votre cerveau le message suivant : « tout va bien, je suis à ton écoute mais je n’ai pas besoin de cette douleur ». Il se peut que votre cerveau et système nerveux continue de vous envoyer des petits messages de douleurs car les chemins neuronaux n’auront jamais intégralement disparu. Toutefois, ils resteront très minimes, vous n’en aurez plus peur et l’intensité de la douleur ne dépassera jamais 1/10 (autant dire vous serez guéri de ce problème de santé). Vous pourrez aussi entreprendre les actions justes pour réguler la douleur et votre ressenti et n’aurez plus jamais besoin de médicaments, même bénin pour calmer votre « mal de tête ».

 

Si vous souhaitez entreprendre cette démarche et avancer sur le chemin de rétablissement qui m’a permis de mettre fin à plusieurs années de douleurs, je peux vous accompagner à retrouver votre santé.

 

N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous 😊 !

 

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