Céphalée de tension : traitement naturel pour réduire les maux de tête chroniques
Pour combattre la céphalée de tension, un traitement naturel peut être envisagé. En effet, les céphalées de tension font partie des différentes sortes de maux de tête. Très récurrentes, elles touchent une grande majorité de la population, notamment les adultes. Elles se traduisent généralement par une douleur locale d’intensité légère à modérée qui sert comme un étau, à la manière d’un bandeau autour de la tête.
En effet, les personnes souffrant de céphalée de tension chronique quotidienne ressentent une pression sur les deux côtés de la boîte crânienne, qui s’aggrave tout au long de la journée. Les douleurs augmentent chaque jour et risquent de réduire les activités sociales et professionnelles. Il faut s’en défaire.
Certes, il existe une multitude de soins contre la céphalée. Mais, l’abus médicamenteux est néfaste sur le long terme. Dans cet article, nous allons faire un point sur comment se débarrasser d’une céphalée tensionnelle à l’aide d’un traitement naturel.
Comment reconnaître une céphalée de tension ?
Appelées aussi céphalées psychogènes, les céphalées tensionnelles désignent un mal de tête peu intense, mais plus fréquent. Elles se différencient de la migraine et doivent donc être traitées différemment. La maladie est dite épisodique lorsqu’elle se manifeste de façon ponctuelle. La dimension chronique se produit quant à elle plus fréquemment.
La céphalée de tension est liée à la tension musculaire ou à la tension nerveuse, mais non pas à la tension artérielle. Certes, l’hypertension engendre des maux de tête fréquents et intenses, accompagnés de vertiges ou d’acouphènes, qui ne disparaissent pas avec l’aspirine ou le paracétamol.
Les symptômes de la maladie
Avant de penser au traitement naturel qui convient à la céphalée de tension, il vaut mieux au préalable approfondir ses symptômes et ses origines. En fait, cette variété de mal de tête se présente comme une pression douloureuse plus ou moins modérée sur les deux côtés de la tête, depuis le front ou la nuque.
Il ne s’agit pas d’une douleur pulsatile, mais d’une douleur diffuse et constante, suivie parfois d’une perception de tête lourde, d’une tension oculaire, d’une intolérance aux bruits ou à la lumière ou encore d’une contraction des muscles du cou.
Contrairement aux migraines, les céphalées tensionnelles n’entraînent aucun trouble digestif comme les vertiges, les nausées ou les vomissements. La durée de la maladie est très variable, allant d’une trentaine de minutes à plusieurs jours. Dans le cas chronique, les douleurs deviennent permanentes.
La différence entre la migraine et la céphalée de tension
La crise de migraine fait également partie des maux de tête fréquents ou céphalées primaires, mais certains symptômes sont différents. À noter toutefois que les céphalées psychogènes peuvent déclencher des épisodes migraineux. La migraine affecte un seul côté du crâne et risque de devenir handicapante au quotidien.
Les personnes qui souffrent régulièrement de ce mal de tête sont généralement atteintes de photophobie. Le bruit aggrave par ailleurs ses symptômes. De plus, la présence de vertiges, de nausées et de vomissements est possible.
On parle de céphalées chroniques quotidiennes (CCQ) quand elles apparaissent durant au total plus de 15 jours par mois. Le patient souffre de maux de tête pendant au moins quatre heures à chaque épisode.
Les causes de ce mal de crâne
De manière générale, les céphalées de tension primaires n’ont pas d’origine exacte. Néanmoins, certains facteurs peuvent stimuler leur apparition, dont les plus courants sont :
- La fatigue, le surmenage,
- Le stress, l’anxiété, les peurs, la tension,
- Les troubles de sommeil,
- Les contractions musculaires (muscles du cou ou de la nuque) dues à une mauvaise posture (c’est aussi la première piste, mais qui est rarement effective),
- Les variations hormonales (grossesse, ménopause…),
- La surconsommation d’alcool ou de café,
- Les troubles visuels,
- L’arthrose des vertèbres,
- Les troubles de l’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire),
- L’intolérance à certains aliments (fromages, chocolat, aspartame, glutamate, charcuterie…).
Pour éliminer un maximum de causes médicales potentiellement graves, il convient de voir votre médecin généraliste qui vous redirigera vers les spécialistes adéquats. Toutefois, si aucun de ces derniers ne trouvent de causes physiques avec différents examens (IRM, radio) ou test diagnostic (bilan allergologue, ORL, rhumatologue,…), vous devez vous rendre à l’évidence que l’origine de votre céphalée est fort probablement liée au lien corps-esprit et à vos émotions (somatisation). Dans ce cas, je peux vraiment vous aider à avancer vers votre rétablissement, car je suis passé par ce chemin de guérison.
Pour réussir, il va être nécessaire de modifier complètement votre rapport avec la douleur et avec ce que vous pensiez d’elle jusqu’à maintenant. Par exemple, une des clés est de diminuer la peur et l’anxiété à l’égard de la douleur et de renforcer un message positif de sécurité afin de vous convaincre que ces sensations sont sans danger pour vous. Ainsi, on modifie le conditionnement ancré pour le remplacer par du calme et du bien-être et le cerveau génère alors moins de douleurs au bout d’un certain temps. Pour rentrer dans les subtilités de cette technique, appelée le “suivi somatique”, je vous invite à réserver une session avec moi pour l’expérimenter.
Comment soigner une céphalée de tension chronique ?
Pour soulager les symptômes de cette maladie, on a toujours tendance à prendre un traitement antalgique. D’ailleurs, certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont vendus sans ordonnance. La douleur peut disparaître avec le paracétamol, l’aspirine ou l’ibuprofène, mais il faut respecter les doses prescrites, entre autres un comprimé tous les 4 à 6 heures d’intervalle.
Ces remèdes se révèlent simples et pratiques. Sachez toutefois que l’automédication n’est pas sans risques.
De plus en plus de personnes qui souffrent régulièrement de céphalées de tension chroniques quotidiennes souhaitent se débarrasser des douleurs importantes sans passer par les analgésiques. Ces derniers provoquent souvent des effets secondaires sur l’estomac. Un traitement naturel est plus adapté à ces patients pour apaiser leur souffrance.
Les thérapies alternatives
De plus en plus de personnes atteintes de céphalées ou de maux de tête chroniques s’orientent vers des thérapies alternatives : sophrologie, méditation, yoga, hypnose, psychothérapie, massage, exercice physique, etc. Elles pensent que les médicaments antalgiques servent uniquement à soulager la douleur, mais ne préviennent pas les nouvelles crises.
Parmi celles-ci, je vous recommande la sophrologie, la méditation et la psychothérapie. Elles peuvent s’avérer utile pour légèrement apaiser la douleur et ne plus avoir des intensités trop fortes (afin d’entamer un travail plus en profondeur).
Un traitement homéopathique
L’homéopathie est un traitement naturel qui peut s’avérer efficace pour aider à soulager une crise de céphalée de tension. Elle permet d’apaiser les tensions, d’assurer une meilleure circulation des vaisseaux sanguins et de garantir la relaxation. Je ne l’ai pas expérimenté, mais c’est une première voie vers des approches alternatives aux médicaments.
L’ostéopathie comme traitement naturel de la céphalée de tension
Une séance d’ostéopathie peut calmer les maux de tête. Ce traitement naturel consiste à manipuler les os et les muscles du cou et les muscles des épaules. Cependant, le soulagement, assez similaire au massage, s’avère souvent temporaire puisque l’origine, la cause de l’écrasante majorité des céphalées de tension (chronique psychosomatique) n’est pas physique.
L’acupuncture
Une acupuncture traditionnelle ou une acupuncture plus superficielle permet de réduire de manière drastique l’intensité des douleurs et la fréquence des crises. Cette médecine douce peut fonctionner pour diverger son attention de la douleur, mais le rapport à la douleur et la compréhension de la véritable cause n’est pas accomplie.
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC)
Ces thérapies visent à relâcher les tensions musculaires autour du crâne en soulageant le stress et l’anxiété, principaux responsables des céphalées chroniques. L’objectif est d’avoir un meilleur rapport à ses pensées et émotions. Cependant, la plupart des thérapeutes qui proposent cette approche n’ont pas une bonne compréhension des douleurs (chroniques) ce qui peut rendre difficile la proposition de solutions spécialisées.
Quels remèdes naturels choisir pour traiter la céphalée tensionnelle ?
Quand on parle de remède naturel, on pense immédiatement aux différentes plantes. Bien évidemment, la nature est très riche en produits vertueux pour se soigner et lutter contre les maux de tête comme : la grande camomille, la lavande, l’écorce de saule blanc, la Reine-des-prés appelée aussi « aspirine végétale », mais il y a également les huiles essentielles.
L’huile essentielle de menthe poivrée est un traitement naturel efficace pour atténuer les symptômes d’une céphalée de tension, sauf chez les femmes enceintes. Son utilisation est déjà reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et recommandée par la Haute autorité de santé (HAS).
Quelques gouttes suffisent pour faire disparaître les douleurs au lieu d’une dose d’acétaminophène. Il est aussi possible de mettre sur les tempes, la nuque ou le front de l’huile essentielle de romarin en cas de céphalée. C’est plus facile pour réussir un sevrage de médicaments.
Céphalée de tension : traitement naturel à travers l’accompagnement en coaching
Les douleurs récurrentes d’une céphalée de tension chronique peuvent devenir handicapantes au quotidien. Privilégiez le coaching et le développement personnel comme traitement naturel très efficace pour vous en libérer.
Dans ce contexte, santeinfini.fr vous donne des pistes pour avancer vers votre entier rétablissement. Qui dit mieux qu’un coach ayant déjà vécu durant quatre ans de cette maladie et étant formé dans une thérapie retraitement de la douleur pour vous aider à guérir de ce fardeau.
La consultation préliminaire
À commencer par une consultation auprès d’un professionnel de santé et un suivi médical. Vous pouvez passer des analyses médicales, des radios et de l’IRM. Si à l’issue de ces différents diagnostics, aucune cause structurelle n’a été détectée, il est fort probable qu’il s’agisse d’un trouble neuroplastique ou psychosomatique. Le bilan d’un neurologue s’impose.
Cette étape permet de connaître tous les détails des épisodes de céphalées, leurs manifestations ainsi que leurs durées. C’est également l’occasion de comprendre l’origine de la maladie. Le véritable problème est qu’il est difficile de trouver une cause évidente et palpable. Qui plus est, la médecine n’arrive pas à présenter des traitements efficaces pour pallier le problème.
Pour cette raison, la douleur crée plus de sentiment d’anxiété et de préoccupations chez les patients. Cela ne fait que renforcer sa gravité au cerveau, qui se met en état d’alerte et la souffrance demeure. Pourtant, le traitement des douleurs chroniques les plus efficaces passent principalement par les méninges. Il faudra donc chasser ces émotions négatives et s’attaquer aux symptômes pour éradiquer à fond la maladie.
Un travail sur soi en profondeur
Rien de mieux qu’un travail sur soi en profondeur comme traitement naturel contre la céphalée de tension. Les sensations douloureuses ne sont que des faits reproduits par le corps pour inciter la personne à s’y focaliser. C’est aussi le cas en subissant des événements traumatisants dans la vie.
Les douleurs ne sont qu’une sorte de diversion. Pour les soulager, il convient d’abord de bien comprendre l’organisme, puis prendre conscience des mauvaises habitudes et comportements néfastes au quotidien. Le but consiste à développer des attitudes positives et reprendre entièrement contrôle du corps afin d’obtenir des effets d’auto-guérison.
À cela s’ajoute l’approche de développement personnel, comme la méditation, le suivi somatique, un changement d’état d’esprit profond ainsi que des exercices de gestion du stress en vue de reprogrammer le système nerveux à ne pas déclencher des douleurs excessives (par perception de danger alors que tout va bien). Sans oublier d’adopter une bonne hygiène de vie corporelle.
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